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vendredi 9 décembre 2016

Séance du 6 décembre 2016

Bonjour aux habituées de l’atelier-écriture.
 Certes, nous étions peu nombreuses mardi 6 décembre mais combien notre réunion a été divertissante et fructueuse!
 Divertissante car nous avons accueilli Christine , une curiste du centre du Vallespir qui anime des ateliers de création donc d’écriture . Elle nous a fait part de ses méthodes , nous a conseillé d’écouter sur France-Culture l’émission « Des papous dans le tête » …. et de nous en inspirer.
 Puis , à notre demande , elle a pris la séance en main et nous a fait jouer au « Cadavre exquis « Tout le monde connaît ce jeu littéraire et peut imaginer combien nous avons ri !! Divertissante aussi car Kerstin avait cuisiné et nous a offert de délicieux petits « gâteaux au poivre », symbole du Noël suédois (traduisez poivre par épices!!!) Fructueuse car , Christine partie , nous avons dirigé nos propos sur l’avenir de cet atelier .

 Et voici ce que nous avons décidé : Nous allons vraiment ECRIRE ensemble un roman , ou une nouvelle ou une longue nouvelle ou un petit roman … on verra à l’arrivée ce que ce sera. Ce texte contera une histoire située au Boulou ou dans ses environs , dans la deuxième moitié du XIX siècle ; elle aura pour personnages essentiels une famille de bouchonniers modestes et peut-être un ‘étranger’ (un douanier venu de Paris?) Pour mener à bien ce projet (ambitieux diront certains , .. mais passionnant) on a pensé qu’il faudrait se réunir non seulement le 1er mais aussi le 3ième mardi de chaque mois car il faudrait avoir fini en juin ; Si la médiathèque ne peut pas nous recevoir , on se recevrait chez chacune à tour de rôle . Ensuite, il faut se renseigner sur la vie des bouchonniers à cette époque .
 Pour cela on demanderait l’aide de Nathalie Zanolin, on irait au musée du liège à Maureillas , … on chercherait sur nos tablettes Il y aura donc du travail pour toutes : se documenter, donner des idées , écrire, corriger …. Le texte pourrait contenir des lettres , des poèmes …. Le but est d’écrire quelque chose qui pourrait trouver des lecteurs Si vous adhérez à ce projet , vous venez mardi 3 janvier avec le squelette bien réfléchi d’une intrigue , un scénario. On confrontera toutes les intrigues proposées et on se mettra d’accord pour en choisir une ….. et au travail Si vous n’adhérez pas , venez tout de même à nos réunions , soit vous aiderez les « auteurs » à avancer , soit on se distraira avec des jeux littéraires .

Osons nous lancer dans un vrai travail « d’écrivain ».

mercredi 21 septembre 2016

Reprise de l'atelier écriture

N'oubliez pas que nous reprenons notre activité "écriture" mardi 4 octobre avec pour thème :"la photo" . Le photographe , Jean-Claude Liehn sera présent parmi nous . Il demande de regarder les photos du Boulou sur son site et d'écrire soit sur une photo en particulier , soit sur l'ensemble des photos . Peu importe la teneur du texte , écrivez ce dont vous avez envie ; il est tout prêt à entendre les critiques , positives ou négatives, de ses clichés mais aussi ce que chaque photo peut évoquer en vous . Les photos sont sur son site : http://www.jcliehn.com; Elles seront exposées à la médiathèque et nous seront présentées en vidéo au cours de nos échanges . D'autre part , Jean-Claude Liehn tiendra une conférence à la médiathèque vendredi 14 octobre à 18h , suivie du vernissage de l'exposition ; Il sera présent aussi au café-philo du samedi 22 octobre sur le sujet : la photo, art ou outil de connaissance. Venez nombreux , même si vous n'avez rien écrit, et parlez de toutes ces manifestations autour de vous, auprès de ceux que la photographie intéresse .

dimanche 8 mai 2016

Conférence de Jean-Claude Salomé mardi 3 mai 2016

Les danses dans la musique classique Comme à son habitude , Jean-Claude nous a passionnés par son intervention. Nous avons avec lui découvert les diverses danses « cachées » dans les grands morceaux de musique classique depuis le Second Empire jusqu'en 1914 à l'aide de nombreux morceaux musicaux qu'il a eu la patience de sélectionner pour nous. Je ne vais pas les énumérer ces danses ni vous refaire son exposé (j'en serais bien incapable , malgré mes notes ...), et sans l'accompagnement musical, ce serait bien terne, mais je vais simplement relever certains points. D'abord, rendons hommage à Jean-Jacques Rousseau que nous connaissons tous comme écrivain mais que nous connaissons moins comme musicien. Il a pourtant écrit un dictionnaire de la musique et ce sont souvent ses définitions que Jean-Claude a empruntées pour présenter certaines danses. Ce qui a fait une partie de l’intérêt de cette présentation c'est l'évocation de nombreux compositeurs : les uns très connus comme Brahms, Chopin, Offenbach, etc.. etc, Mozart bien sûr (on ne peut parler musique sans citer Mozart a-t-il souligné); d'autre totalement inconnus (ou presque ) du public profane que nous étions: connaissez-vous Joseph Eybler ? Ignace Paderewski ? Ramon Estrellas? Parfois leur musique nous « disait quelque chose » mais le nom…. ? Nous avons aussi pris plaisir à entrevoir l'origine des noms des danses – origine parfois contestée mais peu importe-. Le MENUET, nous avions tous deviné que c'était une danse à pas menus , à petits pas. ; Le RIGAUDON a été inventé par un certain Rigaud ; La MAZURKA vient d'une région de Pologne , la Mazurkie (ceci confirmé par une polonaise présente dans l'auditoire); La TARENTELLE vient de la ville de Tarente et aurait été crée pour redonner le goût de vivre à de pauvres gens piqués par une tarentule , (chacun sait que la piqûre de la tarentule rend mélancolique ) ; Sur la GAVOTTE , les avis sont partagés ; On dit qu'elle vient de la région des Gaves donc de notre sud-ouest , on dit aussi qu'elle vient de Provence où les paysans sont appelés 'gavots' donc de notre sud-est. Peu importe, elle est du sud ! Nous avons souri en pensant que longtemps danser la VALSE était contraire aux bonnes mœurs car pour la première fois les danseurs se touchaient ! Mais relisez l »Les souffrances du jeune Werther » C'est là que vous trouverez la plus belle description de la valse. On trouve des airs de valse joués sur des instruments en solo (piano de Chopin), en choeur, en orchestre , dans des ballets classiques (Coppelia de Leo Delibes), dans des opéras (La Traviata) et il existe même une valse sifflée (Le papa de Francine de Louis Varney) Quant au CANCAN , il a été interdit puis réservé au cabaret accompagné d'acrobaties et du grand écart ; il est devenu le FRENCH-CANCAN quand il a été importé en Angleterre sur des airs d'Offenbach. Et le QUADRILLE est la danse qui ouvre le bal de l'école polytechnique .. mais aussi des bals costumés . Quant à la MATCHICHE (ou maxixe) , restée dans toutes nos têtes ou du moins dans celles de nos parents, savez-vous qu'on l'a retrouvée dans une boite à musique dans l'épave du Titanic ? Jean-Claude ne pouvait finir sa présentation devant une majorité (?) de catalans sans évoquer la sardane . Connaissez-vous la « Canco d'amor i de guerra » de Rafael Martinez-Valls dont les librettistes Lluis Capdevilla et Victor Mora qui évoque dans une sarsuela la douleur des amoureux du Vallespir au moment de la bataille du Boulou en 1793? Je crois qu'elle ne se danse pas mais se chante seulement et la chorale de chants catalans du Boulou l'a chantée . Après ce balayage dansant , nous nous sommes quittés dans la joie. Une assistante qui entendait Jean-Claude pour la première fois m'a dit : « Moi qui suis mélomane, j'ai passé une après-midi admirable » C'était certainement l'avis de tous. Amicalement Françoise

mercredi 13 avril 2016

Les petits bonheurs par Annie

Deux fois par semaine, je vais chercher mes petits enfants à l'école.
Ce sont deux rendez-vous que je savoure et que j'ai mijotés. 
Pour le repas, il faudra du pain tomate qu'ils adorent, du dos de cabillaud
pour Pierre et du filet de sabre pour Cécile, et en dessert
la tarte aux pommes maison.
Cécile est à l'école maternelle; Quand sa maîtresse ouvre la porte de  
la classe, elle va chercher son manteau accroché au_dessus de son
prénom: Cécile, ensuite nous récupérons Pierre dans la cour des grands
et nous allons chez moi:
Mamie Annie en marchant, c'est tout près. 
Papi Jeannot nous attend. Pendant que je m'agite dans la cuisine,
ils se blottissent dans le canapé où Papi Jeannot leur lit une histoire.
L'heure du retour arrive vite et on se quitte devant l'école avec quelques
baisers.
Ces petits bonheurs sont de grands bonheurs, qu'on peut faire revivre 
comme si c'était aujourd'hui.

dimanche 10 avril 2016

Le bonheur et les petits bonheurs par Nicole

Le BONHEUR ? N' est-ce pas une quête perpétuelle pour chacun de nous ?
Mais existe-t-il ? ... Où se cache t-il ? …Pouvons nous l'apprivoiser puis
l' enfermer afin qu' il ne s' échappe ?...
Pour ma part j' ai su l' avoir trouvé lorsqu'il s' est évadé !

Par contre ces « petits bonheurs » furtifs, impalpables, émouvants m' ont aidée tout au long de ce parcours sur terre à garder la joie de vivre et l' espoir. Je fais le vœu qu' ils m' accompagnent jusqu'au bout du chemin...
Le sourire de l' enfant, sa main dans la mienne, ses premiers pas, ses bras autour de mon cou me furent de merveilleux présents mais aussi combien de fois me suis-je sentie émue par la beauté d' un paysage, la senteur d' une rose,
l' ambiance d' un lieu, d' un moment , la rencontre d' un ou d' une inconnue et que sais-je encore …
Sachant que j' avais ce sujet à développer, j' ai observé et mis à part dans ma mémoire quelques exemples :

Ce matin au réveil j' ouvre les volets . Quelle surprise ! Le ciel est bleu (hier il pleuvait), au loin le rose des pêchers en fleurs se mêle au jaune lumineux des mimosas avec en fonds de décor le Canigou au blanc chapeau, animé de contrastes ( zones d' ombres et de lumière .. ) pas un souffle de vent, c' est merveilleux ! Au loin je perçois le chant des oiseaux heureux de cette aube printanière . Je respire à pleins poumons. Une bouffée d' émotion m'étreint, je voudrais arrêter le temps... demain sera un autre jour, j' aurai oublié cet épisode (surtout si la pluie est de retour) mais à cette minute même , je suis heureuse ! Je savoure cette grâce qui m' est accordée aujourd'hui.
D' ores et déjà je suis à l' affût d' un autre petit bonheur je sais qu' il peut se trouver à tout moment, là même ou je ne l' attends pas... sous une forme totalement différente, il me suffira tout simplement de le reconnaître.
J' ouvre ma boîte mail, j' ai une vidéo à découvrir, j' enregistre, j' écoute.... Il s' agit d'un duo au saxo (un enfant et son grand-Père) je suis absorbée par la magie de l 'instant c' est beau ! Très beau ! Des larmes me piquent les yeux... un petit bonheur de quelques minutes, très petit mais si doux et si prenant !
J' ai réussi à apprivoiser une chatte sauvage, ce n' est pas encore formidable mais depuis quelques jours elle se laisse caresser à condition que ce ne soit pas trop longtemps... ce midi elle s' est introduite dans la maison, elle a pris d' office le coussin du chien , je la trouve endormie, allongée de tout son long, je l' approche, elle ouvre un œil, le referme et reprend le chemin de ses rêves. Je me sens bien, un petit bonheur très limité qui ne deviendra demain qu' un léger souvenir pour être remplacé par d' autres images qui toutes aussi courtes que celles ci ensoleilleront ma vie.

samedi 9 avril 2016

Petits bonheurs par Amada

Bonheur, amour et paix, ce sont pour moi les trois mots les plus puissants de la terre.

Aujourd’hui je vais vous parler de mes bonheurs, ils sont comme des petits lutins espiègles et malicieux qui m’abordent n’importe où et n’importe comment, ils peuvent être au coin d’une rue pour me faire rencontrer des personnes que j’apprécie et comme le village est petit ça arrive souvent.
Ils peuvent être assis sur mon lit quand je me réveille pour me dire que la journée sera belle malgré tous les aléas qu’elle comporte.
Là où ils aiment se réunir et me donnent tout plein d’agréables surprises c’est dans mon jardin, et comme par hasard ils sont tous habillés en vert ; ils m’attrapent par la jambe pour me faire remarquer la petite fleur qui s’épanouit à l’ombre du jasmin élégant et odorant cadeau pour mes 60 ans ; d’autres n’arrêtent pas de faire des bonds pour se balancer pendus par les pieds aux grappes mauves de ma glycine qui esquisse un sourire en regardant ces équilibristes ; il y en a un que je vois toujours allongé au pied de ma vigne, tout saoul après d’avoir gouté ses raisins sucrés et pleins de soleil qui éclatent dans sa bouche avec un pschitt savoureux. Par ailleurs aujourd’hui il y en a un qui a voulu m’accompagner ; je vous présente Toutenvert

Les bonheurs les plus importants je les garde dans la boîte de mon cœur pour pas qu’ils se perdent ; je vais vous en montrer deux ou trois : venez avec moi, d’ici j’entends déjà qu’ils se bousculent pour venir nous dire bonjour. Tout au fond je vois mon premier bonheur, il est tout timide et il faut l’attraper avec douceur…. Le voici ; c’est mon premier cartable que j’ai eu pour mon premier jour d’école, il est en carton marron avec le Bambi de Walt Disney dessiné qui fait une cabriole ; c’est un bonheur parce qu’avec lui j’ai rentré dans le monde des adultes.
J’ai aussi des triplés car c’est le même bonheur mais en triple ; ils s’appellent René, Laurent et Idalie, j’avoue que ce sont mes préférés.


Depuis notre dernière rencontre j’ajoute un autre bonheur mais je le classe aussi avec les grands ; il est de toutes les couleurs que j’ai failli ne plus voir. Rose et doux comme le barba papa, jaune éclatant comme le soleil au printemps, blanc immaculé comme l’agneau qui vient de naître, rouge puissant comme les coquelicots dans nos prairies et c’est le Docteur Pastoret qui me l’a donné en stoppant la progression de ma maladie.
Ouf…. J’ai assez bavardé pour aujourd’hui, je n’ai plus rien à dire…..

vendredi 8 avril 2016

Les petits bonheurs

J' aurai tendance à fredonner l’air de Félix Leclerc

c’est un petit Bonheur
que j’avais ramassé
il était tout en pleurs
sur le bord d’un fosse
quand il m’a vu passer
il s’est mis à crier
Monsieur ramassez moi
Chez vous emmenez moi”

Peut –être est une reminiscence de ces anciens artisans qui sifflaient ou chantaient lorsqu’ils travaillaient sur leur lieu de travail.
Le dernier que j’ai entendu témoigner de sa joie de vivre, c’était mon facteur, Mr Mano qui sifflait en distribuant le courrier. Aujourd’hui plus personne ne manifeste sa joie, plus aucun passant ne siffle sur le trottoir, et dans les garages, dans les chantiers nulle complainte ne vient égayer les instants de la journée.

Les mamans chantent-elles au moins quelques berceuses à leur enfant?
Je ne saurai l’affirmer.
Dans les écoles on apprenait le chant. Certes il y avait de belles voix alors que d’autres chantaient comme des crécelles, mais lorsque les choeurs entonnaient les couplets toutes les bouches s’animaient.

Pourquoi ai-je focalise le Bonheur sur le chant? Je ne saurai l’expliquer.
Il est vrai cependant que j’ai toujours aimé la chansonnette, et que par l’intermédiaire de la radio, je trouve souvent du plaisir … un petit Bonheur qui m’accompagne lorsque je suis dans ma cuisine, ou lorsque je repasse mon linge. D’Aznavour à Brel, de Bruel à La Callas, j’aime écouter la musique.

Petit Bonheur tout simple.


Ferrer Jackie. Les mots ont la parole, séance du 5avril 2016